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Vendredi 22 Juillet 2022

Indianapolis, Indiana, USA
Indianapolis, Indiana, USA
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7,8
Kilomètres

Jour 47


Day off à Indianapolis. Les vacances c’est les vacances. Alors pour la première fois je fais un break de 2 jours. Trop de choses à voir dans cette ville. Je me refais ma santé mentale avant de reprendre la route. Car savez-vous quelle route m’attend tel un vautour affamé ? La 40 West. Aujourd’hui je suis donc allée voir de l’art. Je me prépare des sandwiches avec les produits véganes trouvés hier, car Nick m’a dit que le musée Newfields est dans un parc agréable pour un pique-nique. Alors let’s go bus IndyGo 38. Le site est effectivement magnifique. Le musée donne sur un gigantesque jardin luxuriant. J’y flâne longuement avant de visiter le musée. C’est très éclectique. Il y a un peu de tout de toutes les époques. Le corps principal est une donation de la famille Clowes. On y a même reconstitué un morceau de leur maison d’origine en carton-pâte avec un plafond vidéo qui diffuse des images abstraites, des ciels ou des vues aériennes du jardin au son d’une musique New Age. Les sièges sont d’un confort royal, je m’y endors presque en regardant bouger les images. Dans un musée, il me suffit de quelques pièces fortes, qui stimulent fortement mes émotions pour que je sois comblée. Un Hopper émouvant comme toujours (« Hôtel Lobby », 1943) et surtout, je tombe en amour total devant une toile représentant deux femmes, l’une lit une poésie à la deuxième dont le regard semble terriblement ému par cette écoute (« The Poetry Reading » par Ivan Gregorovitch Olinsky, 1939). Et puis dans la même salle consacrée aux portraits, un autoportrait de Rembrandt et un Bill Viola (« The Quintet of the Silent »). Je prends plaisir à l’exposition consacrée à Stephen Sprouse, fan et ami de Warhol qui d’ailleurs a été enterré dans un des costumes désigné par Sprouse. C’est une expo de vêtements, il a même fait des robes pour Debbie Harry. Avant de quitter le lieu, je pique-nique sur une des terrasses du jardin. Détente parfaite. Au retour j’ai le même chauffeur de bus qu’à l’aller. Il me demande si j’ai passé du bon temps. Oooh oui Monsieur !

Revenue à l’hôtel, je prépare les étapes des jours à venir. En faisant tout, et parfois même de longs détours, pour éviter la 40. Demain à l’aube, fini les vacances. Qu’est-ce que c’était bien !

Joe Biden a le Covid.

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Jeudi 21 Juillet 2022

Samedi 23 Juillet 2022

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La publication de ce journal est une commande du FRAC Bourgogne dans le cadre de son projet sur le récit et ses formes.

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