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So. Demain commence ce projet de marche tant attendu. Tant de fois reporté, fragilisé. Si complexe à mettre en place. Je l’ai imaginé, rêvé un nombre infini de fois. Mais je suis certaine qu’il ne ressemblera à aucune. Quatre mois d’inconnu m’attendent. Quoi faire d’autre dans ce monde absurde que d’aller Nulle part. Je n’ai rien trouvé de mieux. J’ai bien cru que cette fois encore je ne partirais pas comme prévu. Le Covid plane sur moi jusqu’au bout. Il est dans ma maison. Dans le corps de mon amoureux. Cœur serré. Ventre noué. Ces 10 derniers jours reclus loin l’un de l’autre. Des auto tests chaque jour avec un stress au maximum. J’avoue qu’il m’est même arrivé d’en faire deux par jour, somatisant ma peur. Le petit tattoo « TEST » que je m’étais fait pour m’entraîner a soudain pris un tout autre sens. Mais voilà, un dernier coton dans le nez demain matin, pour le papier officiel et je file à l’aéroport. Werner trépigne tout démonté et chargé. Et moi j’oscille entre l’euphorie et une panique abyssale. Vivement la sortie de l’aéroport. L’attente est longue aujourd’hui.

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Merci encore des millions de fois aux personnes et institutions qui ont permis à ce projet de se concrétiser :

la Fondation Antoine de Galbert

le FRAC Bourgogne

la Maison des Arts - Centre d’art contemporain de Malakoff

l’Artothèque de Caen

la Station Mir - Festival Interstice

l’Association La Belle Epoque

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Amour infini à ma famille et aux Ami.es cher.es qui m’ont soutenu sans failles dans mes galères et mes doutes sans jamais me laisser entrevoir qu’il.elles s’inquiétaient pour moi.

 

Merci pour tous les petits mots et les encouragements envoyés. 

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Merci à ma coach Aurélie qui a fait Dijon - Pékin seule à vélo pour sa bonne humeur communicative et ses conseils, à Nicolas pour le site et toutes ces nuits à peaufiner mes demandes, à Anna pour les logos que j’aime tant, à mon kiné si optimiste face à mon dos capricieux, à mon médecin prévoyant et à vous qui allez me suivre dans mes bonheurs et mes déboires seule dans une Amérique profonde.